lundi 2 janvier 2012

La Cité de la Musique

Photo Valérie Archeno/ Artwork: Serge Le Cowboy

En 2011 on célèbre en France les 30 ans de ma disparition. Evidemment je n'aurais raté ça pour rien au monde. C'est la première fois qu'un artiste peut participer de son vivant à l'hommage qui lui est rendu. Scary. Les efforts conjugués de Love8 Spectacles, Vincent Anglade (La Cité), Clémentine Deroudille et Johann Sfarr, aboutissent à une semaine de concerts à La Cité pour lancer l'exposition qui m'est consacrée dans ce temple de la musique à La Vilette, Brassens ou la liberté. La Pompe Moderne et Les Wampas constituent le plateau abusé de cette folle semaine.

Terminus en gare de La Vilette
Avec les indispensables Julien Bony aux lumières et Michel Groove au son, on sait qu'on dispose d'un écrin parfait pour pomper. Virginie Pargny (notre attachée de presse) est restée fidèle à elle-même: efficace comme un pistolet sur la tempe. La salle affiche complet, avec 1 500 personnes. Mais quelqu'un continue à nous échapper: Pas plus de Nagui à l'horizon que de Dalaï-Lama au rayon perçeuse de Leroy-Merlin.

Source: TAC photos
En lieu et place du traditionnel CD de musique d'attente pendant l'entrée du public, c'est notre ami Alek Sandre qui, dissimulé dans la salle avec un micro, chantonne, l'air de rien, des tubes a capella. Ce chauffeur de salle fantôme annonce la couleur et le public est déjà dans le good mood. On peut entrer en scène.



Karl-Heinz, Véro, et Le Pyromane entrent et entament Audrey's Dance, un des thèmes de la série Twin Peaks. Public des Wampas oblige, je rejoins mes complices et fracasse instantanément deux guitares et une flûte à bec avant d'entonner Ma Philosophie. Tout le répertoire y passe. On est bien. Un des rares concerts où l'on arrive à apprécier chaque seconde sur scène, ça ne passe pas "trop vite", les tempos sont justes, le rythme est équilibré entre chansons, appartées, medleys, slam et faux temps morts idiots. La nouveauté, de l'avis du public, est que cette fois, dans cette salle, on a un GROS SON A SA MAMAN. Je pense qu'on délivre ce soir-là un de nos meilleurs concerts, galvanisés par l'évènement, et servis par ce décalage qui n'aura jamais été aussi flagrant, entre un gros son en salle, et des tubes du dancefloor Brassens-isés.



Les Wampas feront ensuite un concert génial, comme d'habitude.
Ce fût une soirée très émouvante pour moi, après 30 ans d'absence, et cinq ans d'aventures avec La Pompe Moderne. Ce moment était un cadeau, et je serai éternellement reconnaissant envers ces amis qui m'ont accompagné avec tant d'enthousiasme. Voici le sujet d'Arte journal réalisé à l'occasion par Marie Labory. Il nous reste quelques rendez-vous en 2011. Cool.
 



Georges.

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